A Vampyre Story – le Test
ParAurelienVandoorine le29/11/2008 à11:36
Attendu depuis fort longtemps par les fans et malgré un développement un peu chaotique, A Vampyre Storyest enfin disponible en France, distribué par Focus. Il est donc temps de revenir sur ce jeu fort suivi par la communauté, au travers du test. L’attente en valait-elle la peine ? Réponse dans cet article.
A Vampyre Story nous conte l’histoire de Mona De Lafitte, jeune chanteuse d’opéra parisienne, elle va pour son plus grand malheur tapé dans l’œil du baron Shrowdy Van Kieffer. Ce dernier étant malheureusement un vampire, elle se trouvera par la force des choses transformée en vampire elle-même, bien que notre amie et héroïne fasse en quelque sorte un rejet de ce sujet, préférant parler de malédiction lancée par Shrowdy, à laquelle elle en est certaine elle échappera, bien qu’en attendant elle dorme dans un cercueil et boive un bordeaux avec un léger arrière gout métallique.
Un jour, alors qu’elle réclame son « bordeaux » et que le baron sort chercher ce fameux vin rouge il va tomber dans le piège de chasseurs de vampires, et donner l’occasion à Mona de s’échapper du château dont elle est prisonnière. C’est ainsi que débute l’aventure, et qu’il vous faudra commencer par vous échapper du château avant de chercher le moyen de rentrer à Paris. Pour ce faire vous rencontrerez de nombreux personnages, et animaux ou objets, car il ne faudra guère hésitez à parler a certains acteurs inattendus, mais après tout rien de bien surprenant dans un univers fantastique tel que celui d’A Vampyre Story.
A Vampyre Story vous amènera donc à parcourir le château du baron qui sera le lieu où se déroulera toute la première moitié du jeu, tandis qu’une fois le moyen d’échapper à ce lieu aura été trouvé nous découvrirons une petite bourgade Draxsylvanienne et ses alentours. Le jeu bien entendu la part belle à l’humour, ne serait-ce que par la non-acceptation de son statut par Mona, et de son compagnon chauve-souris Froderick. C’est un jeu rempli d’humour et qui aurait sans doute gagné à se voir doter d’une version française intégrale, certaines blagues n’étant pas forcément traduisible, il y a toujours un peu de décalage entre le sous titre et ce qui est dit réellement, ces derniers étant en plus par moment un peu rapide à défiler.
Mais A Vampyre Story c’est avant tout un design graphique des plus réussi. Le jeu mélange habilement 2D et 3D pour le plus grand plaisir de nos yeux avec un style cartoon, dont le design n ‘est pas sans rappeler celui de certains films de Tim Burton. On note toutefois que par endroit l’intégration n’est pas parfaite et qu’il manque un petit quelque chose de réaction graphique du personnage à son environnement. Le jeu fait aussi la part belle à un certains nombre de gros plans lorsque l’on observe certains document utiles, nous montrant certains talents caché du baron par exemple.
Le jeu dispose aussi de quelques cinématiques réussies qui viennent contribuer à mettre en place l’histoire, notamment celle d’introduction, qui nous révèle les principaux protagonistes de l’histoire. On notera tout de même quelques problème graphiques ici ou là durant le jeu, tel des actions réalisées de manière un peu étrange ou de légère désynchronisation entre Froderick et Mona dans leur position. Mais de manière globale c’est fort réussi, et pour une fois j’ai envie de dire que la 3D sert vraiment à quelque chose, puisque les animations sont en générale bien définie et liées aux actions effectuée par le personnage.
Le gameplay du jeu est assez classique, on retrouve un point & click très traditionnel, le bouton gauche de la souris permettant d’effectuer à lui seul toutes les actions du jeu. Tandis que le bouton droit permettra d’afficher l’inventaire, ou de passer directement dans une autre pièce si l’on fait un clic droit lors de la présence de l’icône de déplacement (une flèche). On dispose aussi d’une touche au clavier, la barre d’espace, permettant aux plus pressés de « téléporter » Mona lors de déplacement ou de passer un dialogue, car notre héroïne est une dame de la bonne société et il ne sera pas question de la faire courir.
Le bouton gauche maintenu fera apparaître l’interface de choix d’actions, dont les choix vous permettront d’observer un objet, ou un personnage, de parler, de le prendre, ou encore de voler vers un objet en utilisant vos pouvoirs de vampire. Au fil de l’aventure vous remplirez votre inventaire de manière traditionnelle, toutefois certains objets ne seront pas transporter par Mona et resteront sous la forme d’idée, lorsque l’on aura effectivement besoin de ces dernier Mona ira les chercher automatiquement pour les utiliser au lieu approprié, la plus part du temps en se transformant en chauve souris. C’est donc globalement un gameplay qui ne nous dépaysera pas beaucoup et qui a fait ses preuves que l’on trouvera. Les énigmes sont de manière générale assez intuitive et ont est rarement face à une énigme parfaitement incompréhensible. Les objets sont aussi en règle générale à quelques exceptions près assez visibles et faciles à trouver.
L’aspect sonore du jeu et travaillé et agréable, on trouve donc dans notre version française des voix anglaises assez réussies dans l’ensemble, on est un peu surpris au départ par la voix assez haute de Mona, mais on s’habitude rapidement à cette fois qui finalement colle plutôt bien au personnage. On trouve ensuite tout u casting de personnages divers et variés doublé avec soins que nous rencontrerons durant le jeu. Tandis que les environnements sonores sont assez discrets mais agréables.
La musique a fait partie de la conception du jeu et cela se ressent, les thèmes sont assez nombreux et variés, et surtout agréable à entendre au fil du jeu. On notera un tout petit défaut récurrent concernant la musique qui est parfois jouées dans plusieurs lieux contigus et dont la lecture reprend à zéro à chaque changement de lieux, alors qu’il aurait été tellement mieux d’avoir une continuité de la musique dans ce cas.
En conclusion, A Vampyre Story ravira sans aucun doute les fans de jeux d’aventure, l’absence de version française complète et assez dommage et pourra en rebuter certains, toutefois le travail des traducteurs pour sous titré ce jeu à l’humour omni présent est des plus réussi. En fait le plus gros point faible du jeu et sa durée un peu courte ne compter guère plus de sept ou huit heures de jeu, et la fin en laissera plus d’un sur leur faim, avec une suite toutefois clairement annoncé pour le futur, pour laquelle on espérera une durée de vie un peu plus conséquente et quelques améliorations qui en feront le grand jeu d’aventure que l’on peut attendre de ces anciens de Lucas Arts.