Last King of Africa - le Test
ParAurelienVandoorine le30/11/2008 à11:41
Depuis sa sortie en 2004, la Nintendo DS s’est imposée comme une console sur laquelle le jeu d’aventure peut s’appuyer, avec la sortie de jeu originaux et de portages sur cette dernière, ce qui deviens de plus en plus courant, avec des portages plus ou moins réussi des grand jeux d’aventure, ainsi Runaway et Secret Files font parti des portages réussis, là ou Syberia et Myst ont déçus. Voyons donc cette fois-ci comment se présente le portage de Paradise, renommé pour l’occasion Last King of Africa et édité par Focus.
L’histoire pour ceux qui n’auraient pas jouer à l’aventure PC, est le fruit de l’imagination de Benoit Sokal, tout aussi connu pour ses travaux sur Syberia ou L’Amerzone, et c’est ici une histoire très sombre qui nous est narrée par l’entremise de l’héroïne que nous incarnons, Ann Smith, puisque nous sommes plongé en Mauranie alors qu’une guerre civile fait rage entre le roi vieillissant, et les rebelles. Notre personnage principal ne se trouve toutefois que peu intéressé par cela puisqu’elle est amnésique.
En effet, durant son voyage pour la Mauranie, son avion est abattu par les rebelles, et c’est donc sans souvenir qu’elle va se réveiller dans le harem du prince de Magardane, toutefois l’intro nous révèle ce que notre héroïne ignore, c’est qu’elle est la fille du roi, ce qu’un détail précis de sa physionomie ne manquera pas de révélé à certains. C’est donc au travers de son voyage en Mauranie que nous découvrirons petit à petit son passé, et les raisons de sa présence en Mauranie. Le jeu nous fera ainsi découvrir quatre zones bien distinctes, la ville de Magardane et le Harem du Prince, Le désert de Molgrave ainsi que son village dans les arbres, la mine à ciel ouvert de Zamarat, et finalement en plein cœur de la forêt le Coffre Noir, bateau et palais du roi Rodon.
Le portage sur DS pose toujours des difficultés aux développeurs la première et de retranscrire le contenu afin qu’il soit adapté aux deux petits écrans de la console, et les premiers à devoir subir ce traitement sont les graphismes. On retrouve donc dans le jeu il le fallait bien un certains nombre de vidéos qui ont été parfaitement retranscrites, certaines sont les vidéos initiales, d’autres ont été remplacées par une succession d’images fixes, dans tous les cas ces vidéos sont présentées sur l’écran supérieur tandis que l’écran inférieur présente les sous titres éventuels ou informations liés à la vidéo diffusée.
Le jeu en lui-même a fait une petite cure d’amaigrissement, un point sur lequel je reviendrai dans un instant, et si globalement les décors sont assez bien retranscrits par rapport à leurs homologues PC, on trouvera toutefois certains décors dans une qualité un peu faible par endroit et manquant parfois cruellement de détail qui faisait la qualité du jeu d’origine. Les personnages 3D sont assez peu détaillés, mais tout de même reconnaissable, et lors des dialogues l’écran du haut proposera des visages en gros plans et en 2D qui peuvent varier, en fonction des émotions des protagonistes, toutefois ce jeu d’émotions restera bien souvent limité. Le manque de détail se fait cruellement sentir lors de la recherche de certains items qui ne sont pas toujours repéré par la touche permettant de voir les hotspots.
Ainsi que je l’ai indiqué, un peu à la manière de Syberia, le jeu à perdu une bonne partie de sa substance dans le processus de conversion, ce qui réduit assez considérablement la durée de vie du jeu, il ne faudra guère compter plus de cinq heures pour finir le jeu, connaissant le jeu d’origine, il ne m’aura fallu personnellement que trois petites heures pour en venir à bout. La faute sans doute à des énigmes et zones supprimées, ainsi l’on concevra directement le parfum de la favorite sans avoir à jouer préalablement avec la balance. Et ce n’est pas la seule énigme à avoir subit ce traitement.
Toutes les parties du jeu d’origine qui impliquait d’incarner le léopard noir, ont aussi disparue, ici cela sera moins surprenant car dans le jeu d’origine ces séquences n’étaient pas des plus réussies et avait frustré certains joueurs, de plus elles étaient entièrement en 3D au contraire du reste du jeu. Ces passages sont donc passés automatiquement au travers d’une vidéo si cela est nécessaire pour expliquer une quelconque présence de l’animal à un endroit.
Mais heureusement tout n’est pas mauvais le gameplay est fort bien pensé, on tapotera donc pour amener Ann où on le désire, elle rejoindra immédiatement le lieu en question en courant, on trouvera aussi de nombreuses énigmes qui utiliseront un minimum les capacités de la DS, pour allumer le briquet par exemple une énigme qui reviens régulièrement il faudra faire tourner la molette, tourner les manivelles et autre levier se fera aussi de manière très intuitive, et expliquer au préalable si nécessaire.
L’inventaire est aussi toujours accessible, ainsi avec la croix directionnelle on pourra faire afficher un inventaire minimum en bas à gauche de l’écran en pressant vers le haut, dans lequel on pourra faire défiler les objets avec les directions gauche et droite, une nouvelle pression vers le haut affichera l’inventaire complet, qui permettra éventuellement de lire certains documents, mais surtout de sélectionnez un item à certain points, puisque malheureusement lorsqu’un item est utilisé, le mini inventaire ne fonctionne plus. On notera aussi et c’est un peu dommage, l’absence de possibilité d’inverser les contrôles en utilisant les boutons ainsi nos amis gaucher ne pourront guère profiter de l’utilisation des boutons de la croix directionnelle, même si l’inventaire peut tout à fait être utilisé avec le stylet. Dernier petit défaut, le bouton d’aide, qui affiche les hotspots est malheureusement assez incomplet, il ne montre que certaines zones pouvant être activées, en certains emplacement et non toutes les zones possible en un endroit donné, ce qui rendra parfois difficile la recherche de certaine commande.
L’aspect sonore du jeu et comme souvent sur DS assez limité, ainsi comme toujours les dialogues parlé ont tous disparus, à l’exception de quelques passages bien précis qui sont parlé dans les séquences vidéos et pour lesquelles ont retrouve des voix anglaises de bonne qualité. Le jeu nous présente en dehors de ces moments un environnement sonore assez agréable, malgré des bruits de pas un peu fort par endroit, et une musique qui nous accompagne sur certaines scènes de manière réussie, il est d’ailleurs possible de régler les niveaux sonores de la musique et des effets dans les options du jeu.
En conclusion, Last King of Africa se retrouve plutôt dans la partie des portages assez moyen, on perd une partie du jeu dans la conversion, et tout es loin d’être parfait, même si l’on est loin de la jouabilité de certain portage. Il est toujours difficile de savoir pourquoi ces coupes lorsque d’autre portage réussi sont intégral à l’exception des voix. Le jeu ne posera guère de problème aux connaisseurs de la série qui le finiront sans grande difficulté, le plus dur sera bien souvent de retrouver certaines zones activables pour trouver certains objets. Un portage donc moyen, mais qui heureusement n’a guère de bugs qui vont gêner le jouer dans sa progression, tout au plus certains mécanismes pourront être un peu dur à activer.