The Black Mirror 3 - Le Test
ParAurelienVandoorine le04/05/2011 à19:24
S’il y a un jeu qui avait fait parlez de lui, c’est bien The Black Mirror, dont les fans s’étaient réjouis de l’arriver d’un second épisode, finalement sorti en 2010 en France, et dont la fin nous laisser finalement avec bien des questions encore sans réponse sur l’histoire de la mystérieuse famille Gordon. Une tâche à laquelle se devait de répondre ce troisième et ultime volet qui démarre véritablement juste après la fin du second épisode.
Dans cet suite, tout commencer alors que l’on se retrouve dans la forêt, courant poursuivi par un être, ou une chose inconnue, mais en plein désespoir. C’est ainsi que notre héro, Darren Michaels, reviens au manoir, pour découvrir se dernier en proie aux flammes. Et étant lui-même en possession d’une torche enflammé, il se retrouvera rapidement arrêté et accusé d’être le responsable de l’incendie, ainsi que de meurtre. Tandis que nous aurons pu voir ce qui a amené l’inspecteur en charge du dossier à ces conclusions. Fort heureusement une mystérieuse personne a décidé de payer notre caution, nous libérant et nous donnant la possibilité de comprendre par nous même ce qui est arrivé.
Du point de vue graphique The Black Mirror 3 reprend les points forts et faibles de son prédécesseur. On retrouve des lieux déjà visités, sous des angles toutefois différents pour beaucoup d’entre eux, ou modifiés, tel le château de Black Mirror, ravagé par un incendie. Ainsi qu’un bon nombre des personnages du précédent épisode, après tout seules six minutes se sont écoulées entre les deux jeux. Malheureusement l’un des points faibles, la rigidité des personnages et leur inexpressivité visuelle. Ne chercher pas de mouvement des lèvres durant les dialogues, même lors de gros plans le visage reste figé. A l’exception d’une modification précise de notre héros que je ne vous dévoilerai pas dans ces lignes.
Les décors sont très soignés, et agréable à parcourir, tandis qu’en général les items sont bien intégrés, mais reste facile à trouver, même sans l’aide de la fonction révélant les hotspots. On retrouve aussi de nombreuses séquences vidéos viennent ponctuer le jeu, permettant aux créateurs d’obtenir la liberté nécessaire pour représenter des scènes cruciales pour le jeu. Elles sont agréables, bien que les personnages semble légèrement différer de leur modèle durant les phases de jeu normales.
Le gameplay du jeu est très traditionnel, et l’on utilisera le clic gauche pour effectuer la majorité des actions tandis que le droit permettra une observation. Toutefois on notera une observation forcée la plus part du temps des objets sur lesquels il faudra parfois cliquer deux ou trois fois avant de pouvoir prendre un objet, un principe parfois assez ennuyeux et qui fait que l’on aura ici ou là l’impression d’avoir récupérer un objet qui sera en fait rester sur place, et qu’il faudra retourner chercher.
L’autre surprise peut être la quantité assez ahurissante d’objets que l’on va amasser petit à petit et dont on se débarrassera que rarement, rendant parfois la navigation dans l’inventaire un peu laborieuse, alors qu’on peut se demander comment notre héro peut transporter autant d’objet sur lui. Les puzzles sont assez réussis et réclame en général l’utilisation où la combinaison d’objet, à l’exception d’une ou deux séquence particulière. Ceux-ci sont assez classiques donc et bien intégré à l’histoire.
Côté son le jeu nous propose des environnements sonores qui sont dans l’ensemble réussi, au niveau des bruits liés notamment à la météo, et à nos diverses interactions. Le jeu propose aussi une bonne variété de thème sonore qui sont bien utilisé et viennent précisément rajouter à l’ambiance du jeu au bon moment. Le doublage est assez agréable, et le doublage notamment du héro se montre de meilleure qualité que celui du premier épisode.
En conclusion The Black Mirror 3 viens conclure de manière assez réussie l’histoire de la famille Gordon, en apportant de nombreuse réponse, aux divers mystères entourant la famille Gordon. Le jeu reste résolument sombre, et l’humour ne poindra qu’ici où là. On regrettera juste le manque d’un petit supplément d’âme visuelle pour les personnages et leurs actions et expressions extrêmement limité, tant le reste du jeu est supérieur à ceux-ci.