Subject 13 - Le Test
ParAurelienVandoorine le08/06/2015 à15:54
Paul Cuisset est un des grands noms français du jeux vidéo, à qui l’on doit quelques grands titres du jeux d’aventure tel que Les Voyageurs du Temps et Croisière pour un Cadavre ou des jeux d’action/exploration avec Flashback. Il y a un peu moins d’un an Microids nous annoncé un partenariat avec celui-ci pour un nouveau jeu d’aventure intutlé Subject 13. Après cette annonce un mois plus loin une campagne Kickstarter était lancée pour apporter un financement complémentaire à ce jeu dont l’objectif était d’étendre le jeu qui est maintenant disponible pour tous.
Subject 13 nous met dans la peau de Franklin Fargo, un scientifique dont nous ne savons pas grand-chose initialement, sa voiture s’enfonce dans l’eau, lui-même semblant inconscient et se trouvant mystérieusement transporté dans un autre lieu. Il se réveille et une mystérieuse voix lui donne quelques brèves indications afin de vérifier qu’il va bien. Après une première est rapide énigme nous sommes dehors et libre d'essayer de comprendre où nous sommes mais aussi finalement qui nous sommes. L’histoire se tiendra à cette relation avec cette mystérieuse entité, notre personnage, ainsi qu’un autre personnage, mais aussi l’histoire du lieu dans lequel nous nous trouvons, que nous découvrirons à l’aide de nombreux enregistreurs audio disséminés dans les 4 chapitres du jeu, dont nous pourrons nous mettre à la recherche.
Le jeu repose quasi intégralement sur son moteur de jeu 3D, seule les séquences d’ouverture et de clôture du jeu sont réalisées sous forme de cinématiques, on passe ainsi régulièrement d’une vue à la troisième personne à une vue à la première personne lorsque l’on bascule entre la scène principale et l’observation de détails d’une zone. La réalisation 3D est plutôt agréable dans l’ensemble de la scène. Mais c’est véritablement lors de l’observation des détails que l’on trouvera les modèles les plus détaillées que nous pourrons selon les cas observés sous toute leur couture.
Le jeu se montre toutefois assez peu diversifié, avec une petite zone dans un centre de recherche, suivi d’une seconde zone en extérieure nous permettant d’accéder à un temple dont nous ne verrons qu’une unique pièce. L’ensemble est cohérent et plutôt agréable.
Le gameplay est assez simple, nous contrôlons la caméra à l’aide du clic droit dans un cadre de vision restreints, puis l’on interagit via le clic gauche de la souris, soit des actions sont possible directement d’un simple clic, soit un clic maintenant permettra de sélectionnez deux ou trois actions différentes. Lorsque l’on zoomera sur certaines partie de la scène, l’on pourra étudier ce gros plans sous différents angles et à nouveau interagir comme dans la scène principale. Ce point n’est pas sans défaut en effet à plusieurs endroit lors de l’exploration durant certains gros plans certaines zones interactives ne le sont pas et nécessite de revenir et de changer de point de vue, malgré l’apparition des possibles interactions, celles-ci ne donnant pas de résultat.
L’utilisation de l’inventaire est assez simple, et l’on trouve la possibilité d’observer les objets sous différents angles, ce qui peut parfois donner de nouvelles informations ou d’autres objets, il est en effet possible d’interagir avec les items, ce qui n’est toutefois pas toujours très intuitif, les icônes d’actions étant limitées. Le jeu nous proposera par la suite assez peu de puzzle, si celui des « mathématiques maya » est plutôt bien pensé et intéressant, l’ultime énigme est malheureusement assez peu intéressante, et rébarbative demandant de recommencer lorsque l’on fait une erreur. Une aide est présente via une icône « ? » met se montre assez peu utile car pas contextualisé.
Le jeu dispose de quelques musiques plutôt réussie, que l'on doit à Olivier Derivière, pour nous suivre durant notre exploration, et fort heureusement, car les dialogues doublés sont peu nombreux, nous laissant une sensation de vide et d'artificialité sur ce point.
Subject 13 part sur de bonnes idée, mais semble loin du but le jeu est très cours, et peu complexe, les quatre chapitres se composant d’une dizaine de scènes distinctes, seule deux énigmes vont vraiment vous demandez du temps le reste ne demandant guère plus que de la recherche d’item, et parfois de trouver les bons hotspots pour cliquer. Mais plus encore c’est sur l’histoire que le jeu manque vraiment de qualité, réduit à une très simple expression sans grande surprise, et avec une conclusion laissant sur notre fin On peut se demander ainsi ce que le jeu aurait pu être sans la campagne de financement qui a permis d’ajouter « plus de contenu ». En résumé Subject 13 est intéressant par certaines idées, mais malheureusement sans la possibilité de les exploiter et de nous laisser un grand souvenir.